On ne fait pas pousser une plante en tirant dessus ! Les leaders bienveillants ne développent pas leurs collaborateurs en leur expliquant ce qu’ils ont mal fait et ce qu’ils doivent faire maintenant. Alors, comment s’y prennent-ils ?

1° Ils détectent le meilleur chez leurs collaborateurs et vont leur donner des signes de reconnaissance appropriés.

Qui vont les aider à développer ce meilleur en eux : compétences métiers, bien sûr, mais aussi qualités comportementales, joie de vivre, capacité à créer, curiosité, ou ce petit supplément d’âme. Ce peut-être aussi les aider à trouver leur voie, leur place, ce qui les fait vibrer, avancer. Qui leur donne envie de chanter, d’explorer, de s’ouvrir, de partager, etc.

2° Ils impulsent le collaboratif, l’entraide, le partage dans leur équipe.

Ils passent d’une logique de pénurie (si l’autre gagne, alors je perds, car il n’y a pas assez de place pour tout le monde) à une logique d’abondance (si tout le monde collabore et s’entraide, et si tout le monde gagne alors on gagne encore plus). Soyons créatifs, pour ouvrir le champ des possibles… Pourquoi parle-ton tant de la créativité aujourd’hui ? Peut-être parce que la créativité repousse les limites et permet de passer de la pénurie à l’abondance, qu’en pensez-vous ?

3° Ils savent dire les choses.

Le happy leader n’est pas un gentil nounours qui ne sait faire que des compliments et des sourires. Quand il faut faire un compliment, il le fait. Mais quand il faut rester ferme, alerter sur les dérives et recadrer sur les objectifs, il le fait aussi. Oui, il sait dire les choses. Et il sait aussi aider ses collaborateurs à développer chez eux endurance, courage, force mentale, résilience… Il est là pour les accompagner, les encourager, les soutenir.

4° Ils communiquent leur passion, leur enthousiasme et leur vision du futur pour son organisation.

Sous l’effet du stress, il est fréquent aujourd’hui que les leaders passent plus de temps à parler de ce qui ne va pas que de ce qui va bien. Cela peut donner l’impression que tout va mal. Et l’on n’ose pas célébrer les petites victoires tant que l’on n’a pas atteint l’objectif. Le bon leader n’occulte pas ce qui ne va pas. Mais il y passe peu de temps, pour consacrer plus de temps sur les solutions à mette en œuvre. Et il prend du temps pour célébrer, en équipe, les petites victoires : ces petites victoires vécues ensemble fédèrent, donnent de l’énergie et petit à petit renforcent l’estime de soi des collaborateurs (et donc les développent).

5° Ils transmettent.

Ils aident leurs collaborateurs à devenir eux aussi des happy leaders. Leader d’équipe pourquoi pas, mais aussi leader de projets (on en a de plus en plus de besoin), de communautés (on en a de plus en plus besoin, aussi !), et dans tous les cas leader de leur vie professionnelle.

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