Certains dirigeants considèrent encore que le bien-être au travail des salariés est une préoccupation secondaire, voire un luxe inaccessible. Il est pourtant source d’engagement, de créativité, de performances… Et permet aussi de réduire certains coûts importants, notamment ceux liés à l’absentéisme et au turn-over. Démonstration.Plus les salariés perçoivent que leur employeur distille équité, crédibilité, respect, camaraderie et fierté dans l’entreprise, meilleure est sa rentabilité. C’est ce que montre une étude menée par Myriam Ertz, Dominique Rouziès et Emine Sarigöllü. Elles ont analysé des enquêtes menées en France par « Great Place To Work » auprès de plus de 20 000 employés et les ont croisées avec les données de performances financières des entreprises sondées. Résultat des courses : « Qu’il s’agisse de femmes ou d’hommes, le constat est le même : le bien-être est associé à une meilleure rentabilité. Selon la dimension de bien-être considérée, l’amélioration moyenne de la rentabilité s’élève à 11 %, et est comprise entre 7% et 20%. Cette relation ne s’applique toutefois pas uniformément à tous les salariés. En général, le bien-être des ouvriers et des employés, de même que celui des techniciens et des agents de maîtrise, semble plus influent que celui des cadres. »

Et dans votre entreprise, quel serait l’impact financier d’une démarche favorisant le bien-être au travail des salariés ? Pour répondre à cette question, Bloom at Work a imaginé un outil de calcul en ligne. Il vous suffit de répondre à trois questions : Quelle est la taille de votre entreprise ? Quel est le salaire annuel moyen ? Quel est le taux de turnover ? La start-up s’appuie ensuite sur trois résultats d’études – en les pondérant – pour réaliser une estimation chiffrée : favoriser le bien-être au travail augmenterait en effet la productivité de 43%, réduirait l’absentéisme de 41% et diminuerait le turn-over de 45%.« Booster l’épanouissement des collaborateurs, ce n’est pas être philanthrope, les gains sont réels et mesurables, explique Charles de Fréminville, co-fondateur de Bloom at Work. En moyenne, chez nos clients, le bien-être au travail passe de 7/10 à 7,5/10 en six mois. C’est un vrai levier de croissance qui peut sans cesse s’améliorer. » La start-up, qui propose une solution pour mesurer, analyser et améliorer l’engagement des équipes, a d’ailleurs décidé de moduler sa facturation en fonction de l’impact réel des actions mises en place.

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