Les photos des vacances, des avis envolés sur le dernier candidat à la présidentielle, les diatribes révoltées sur les réseaux sociaux quand le train est en retard, une autre photo de soirée, une vidéo sur Youtube montrant un élève agressif avec son professeur… On sait tous la quantité d’informations plus ou moins pertinentes et plus ou moins maîtrisées, que nous publions sur les réseaux sociaux. Une mine de bonne et mauvaise image scrutée par les recruteurs. Une enquête menée par YouGov, révèle que 19 % des recruteurs ont refusé un candidat après une recherche Internet à son sujet ! Alors comment travailler son e-réputation candidat ?

Internet est le vivier candidat des recruteurs

N’en déplaise. Oui, Internet est devenu au fil des années LE vivier de candidats en sourçant des centaines de millions de talents sans limite. Contrairement à des jobboards et des CVthèques, les données publiques disponibles sur Internet permettent aux recruteurs d’accéder à des profils mis à jour en temps réel sans que l’internaute puisse faire le tri, comme il le ferait sur son CV. On parle ici des traces laissées par les internautes sur des blogs, forum, hackathon, tutoriels, réseaux sociaux, … Plus de 40 sources sont aujourd’hui identifiées pour regrouper de la donnée publique à caractère « professionnel ».Et avant même d’analyser un CV, la plupart des recruteurs « googlisent » le prénom et le nom des candidats, histoire d’en savoir un peu plus. Pourquoi ? Parce que le CV va lister les expériences d’un candidat alors qu’une recherche sur internet va présenter et démontrer ses expériences.L’intérêt d’accéder aux données publiques d’un candidat est donc double pour un recruteur : disposer de l’ensemble des données sans tri sélectif opéré au préalable par le candidat et accéder directement aux profils pénuriques tant recherchés et invisibles des plateformes de recrutement.Coté candidat, lorsque l’on sait que les traces laissées sur Internet sont une mine d’or pour un recruteur, comment faire en sorte d’être plus visible et veiller à son employabilité sans ombre au tableau ? Comment gérer son e-reputation pour avoir une belle carte de visite professionnelle ? En développant son Personal Branding !Le Personal Branding ou e-réputation candidat est un processus qui permet de construire sa marque personnelle en assemblant un travail d’introspection à des outils marketing. Pour construire sa marque personnelle, il est essentiel de se concentrer sur trois axes fondateurs, les 3C : Cohérence – Clarté – Constance.Voici nos conseils pour travailler efficacement son e-réputation candidat :

Être présent sur le web

Avant tout chose, vous devez avoir un profil public sur internet. Bien renseigné (nom, prénom, photo, parcours scolaire et professionnel). Il dope votre visibilité sur les moteurs de recherche. À l’inverse, ne pas publier c’est laisser un homonyme, ou toute autre personne, le faire à votre place. Si c’est un contenu négatif, sa visibilité sera d’autant plus grande.Comment s’exprime le candidat sur les réseaux sociaux ? Quel langage utilise-t-il ? Cherche-t-il à démontrer son expertise, à défendre ses opinions ou encore à aider les autres internautes ? Sa présence en ligne est forcément révélatrice de sa personnalité. D’autre part, le profil d’un candidat sur les réseaux sociaux en dira forcément beaucoup au recruteur sur son comportement présent et futur en entreprise !Aussi, les recruteurs se méfient des profils discrets. Ont-ils quelque chose à cacher ? Pire encore dans votre processus d’e-reputation, la plupart du temps ils ne vous voient même pas.

Être un acteur du web

Pour être un acteur du web, vous devez apporter votre expertise dans une ou plusieurs communautés, que ce soit sur les réseaux sociaux, sur un forum ou à travers un blog. Ces contributions vous feront gagner en visibilité et surtout en crédibilité.Un point important : pour y parvenir assurez-vous de toucher la bonne cible en vous adressant directement aux professionnels de votre domaine d’activités. Prenons par exemple le cas du développeur web qui partage ses lignes de code sur GitHub.

Lire la suite de l'article