Il est un constat de plus en plus courant : les salariés viennent travailler même lorsqu’un arrêt de travail est prescrit. En effet, les salariés français semblent être adeptes du présentéisme. Pour quelles raisons de nombreux salariés se sentent mal à l’aise en prenant leur arrêt de travail pour maladie? Explications !Un phénomène de plus en plus récurrent !Qu’on se le dise : la plupart des salariés qui viennent travailler alors qu’ils sont malades ont véritablement peur des représailles. En effet, c’est principalement par crainte ! Est-ce que travailler permet de guérir ? Sûrement pas !Il convient de rappeler que l’arrêt de travail pour maladie permet à tout salarié de suspendre temporairement son contrat de travail, et d’ouvrir sous certaines conditions, au versement d’indemnités journalières. Si l’on suit cette définition, le salarié titulaire d’un arrêt de travail ne doit pas se rendre sur son lieu de travail pour travailler !Mais dans la pratique, c’est rarement le cas. En effet, une étude récente a démontré qu’environ 50% des salariés français vont travailler au moins une fois dans l’année alors que leur médecin du travail leur avait prescrit un arrêt de travail.Par ailleurs, il est essentiel de préciser que certains collaborateurs pensent qu’ils sont indispensables et que personne ne peut faire le travail à leur place.Notez-le : ils sont nombreux dans ce cas précis !Les salariés malades qui vont tout de même travailler pratiquent ce que l’on appelle le surprésentéisme ! Et la France est l’un des pays où le taux de surprésentéisme est le plus élevé ! Le renoncement à tout ou partie d’un arrêt de travail est très fréquent chez les cadres et souvent, c’est pour éviter que le travail continue de s’empiler !Attention : l’employeur peut être tenu pour responsable si le salarié en question reprend son travail par anticipation, et qu’il n’est pas en possession d’une autorisation médicale !De plus, certains salariés ont peur de perdre leur emploi s’ils posent un arrêt maladie. Cela peut être très pénalisant pour l’évolution professionnelle. Pour ces derniers, « rater une journée de travail, c’est travailler deux fois plus après ! »Néanmoins, venir travailler malade peut coûter cher à l’entreprise. Et cela, les salariés ne le savent pas forcément !Notez-le : le salarié malade peut travailler uniquement s’il dispose d’une autorisation médiale. Donc pour quelles raisons faire le contraire ?Une reprise de travail avancé sans conséquence ? Absolument pas !Lorsqu’un salarié ne prend pas son arrêt maladie pourtant prescrit, la plupart du temps, la qualité du travail s’en ressent. En effet, cela en devient contre-productif.

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